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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 09:33

Dis

dis Mamie raconte-moi,
s'il te plait,
dessine moi la vie ...

s'il te plait, je ne sais pas ...
la vie c'est quoi?
La vie, dis-moi, que vois-tu, dis
Mamie la vie c'est quoi?

Dessine-moi la vie mamie, fais-moi rêver
dans ce monde qui ne rit plus
Mamie, dessine-moi des arcs-en-ciels,
que je vois les couleurs du temps.

Mamie dessine moi un arbre.
Que je puisse grimper jusqu'au ciel
Mamie, je t'en prie,
c'est quoi le ciel ?

Guide-moi au-delà du rêve,
dans ces campagnes de ton enfance.
Mamie,où le temps rime avec saisons.
Où le printemps renait sous le chant des oiseaux.

Mamie c'est quoi ce grand manteau blanc, dis
que tu me racontes.
Quand tu dessinais de ton corps une étoile silhouette ... 

Dis,

c'est quoi ces lagunes blondes
riant sous les assauts de l'alizé
je veux croire en ces terres lointaines,
de ces alizées flottant au gré des vagues.

Montre-moi ces déserts
crissants sous les mille feux du soleil levant
je veux connaitre et renaitre de ces mirages
Mais il fait noir.
C'est quoi Mamie ce noir autour de nous
c'est quoi toutes ces couleurs
que tu me dis ...
Je ne les vois pas....

Olga Guyot

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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 09:26

Le visage auréolé de boucles brunes
Que des  doigts impatients, emmêlent.
Le regard hésitant entre rire et sérieux.
Voilé, par l'ombre de l'attente.

Peintre troubadour de notre temps,
Il voyage au gré de ses murs.
Qui portent les souvenirs de notre passé.

Je l'imagine,

un rien frondeur,un rien gouailleur,
IL manque à mes nuits blanches,
cet appel du bout de la nuit.

Il est parti, conquérir les cathédrales.
Montant toujours plus haut,
à vous donner le vertige.

IL ne saurait se contenter de ce rien,
des simples  mortels.
Il veut tout.
Toujours plus loin.

Je l'imagine,

La main sur la toile.
Sentant,
comme il respire, ses murs de vieillesse,
de solitude.

Je l'imagine,

Jouant avec le vent, tel un elfe,
Il se  dit sauvage, mais il sait donner,
Joie et bonheur autour de lui.

 Imparfait.

 Olga Guyot

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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 11:26




 
Il rêve, il rêve ...

Qu’il cueille des pétales de  fleurs,
Sur les ailes du vent.
Les sème dans la  nuit,
pour parfumer ses rêves d’enfant.

Il se fait velours,
comme pour assourdir ses peurs.
L’enfant pleure .
Il pleure les bras serrés ...

Cherchant une lointaine chaleur ...
Ne la trouvant pas ...
L’enfant cherche,
toujours, dans ses songes ...
 
L’amour, le regard tendre,  aimant.
Il ne rencontre que l’illusion.
Ses bras n’enlacent que le  vent ...
Il lui chuchote sa tendresse ...
Son cœur s’accroche au fil du temps.

A un je ne sais quoi de magique.
Fuit la réalité,
plonge dans le néant.
Enfermé comme dans une bulle ...
 
Il ne trouve aucune issue.
Il s’enroule,
s’enroule, toujours plus loin ...
Toujours plus profond.

Sur sa joue, glisse un  diamant
Silence ...
Plus aucun souffle ...

L’enfant  c’est enfui ...

Olga Guyot

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11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 21:26





Il attend, il attend.
Il n’ose émettre un son ...

A peine, s’il ose respirer.
Ce matin,
ils ont oublié….

Plus un pas, plus un souffle…
Les rires,la musique se sont tus…

Il attend…

Puis doucement,
il ouvre la porte.
Il est inondé de soleil ...

Une peluche parterre.
Il n’ose la prendre, puis s’en saisit.
Il la respire, goûte une odeur.

Il caresse, dans sa soif.

Un sourire ou une grimace ?
Sourire, qu’est-ce qu’un sourire ?
Lui  vient une grimace de sourire.

Il regarde, boit de ses yeux,
immenses, la vie ensoleillée.

Sur le bord de la table,
une pomme rutilante,
brille, sous les rayons.

Elle l’attire comme un aimant.

Sa main se tend ...

Un bruit l’effarouche,
il se précipite, de ses maigres jambes,
vers la porte.

Un bruit de clés, des pas précipités,
Son cœur s’affole aura-t-il le temps ...

On passe devant la porte,
L’éclat du papier froissé.
Un loquet qui s’abat.

Ses yeux s’élargissent,
comme des soucoupes.
Fini ...

 il sert dans sa main,
la pomme et le jouet.
Devenus noirs.

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11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 13:21

La perle


Juste une perle de rosée
déposée là, comme par mégarde.
Une perle à l’aube du printemps
Renaissant.

Elle hésite, sur le bord de la feuille
Comme cette  larme
au bord de ta paupière.

Mais, tu as oublié,
Tu ne vois plus,
Ne sens  plus,
ce sang qui court dans les veines
à l’appel du vent  nouveau.

Comme au temps jadis.

Ne  charrie plus
ces chants d’espoir,
ces champs de rires.

Tu  t’es perdue.

Dans  les limbes du temps,
Oublieuse, sans  oublier.
Enfermée  dans ta  peur
Comme une fleur perdue sous la  rocaille.

Seule cette voix...

Qui raille
Et noie
Ce que tu es.
Chandelle éteinte qui attend
Que sa main te rallume….

Olga Guyot

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11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 13:07

Fleur de bitume.



Fleur de bitume,
Elle n’a pas seize ans.

Ses pétales s’ouvrent,
aux  couleurs du crépuscule.
Dans un fond de cour.
Le coin d’une rue.

Fleur de bitume,

Les yeux noyés de kohl,
portent les désespoirs de sa race.
Appuyée, sur son pan de mur,
paupières baissées.

le cœur au bord des lèvres.
Elle attend,  le premier client.
Fleur de bitume,
de sa mémoire, reviennent,
Des effluves de fleurs des  champs,
Son univers d’enfant, riant au soleil.
Puis il est  venu, promettant l’arc-en-ciel.
L’arc-en-ciel, un trou noir.
 Ces corps sur le sien, qui puent l’avidité.
Le sien, perdu à jamais…
Ses joues ont gardé les rondeurs de l’enfance.
Des perles unes à unes roulent,
Forment rivières.
 Rivières de peurs,
Rivières de nuits salies,
par toutes ces mains.
 Fleur de bitume,
Elle n’a pas de  nom,  elle l’a oublié…
 L’alcool, les drogues, les nuits à n’en plus finir,
Ont eu raison de son innocence.
Impure

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11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 13:03

Icare
A trop  vouloir regarder le  ciel,
j'en ai oublié  l'essentiel.
je me suis brûlé les ailes,
tel Icare.
et là j'ai froid,
image rare
cette chute.
Miroirs ternis,
qui ne cachaient
qu'une vague silhouette.
Sans âme, éperdue.
Et perdue.
Rare douleur, sans raison.
Que savoir de cette fin?
l'incertitude?
elle ronge.
Tel un rat dans son trou.
Ne laissant, à ne pas savoir
Qu'un vague à l'âme.

Olga Guyot

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