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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 11:34

 

 

 

Je suis là, perdue

Perdue, dans cet écrin de verdure.

Comme en suspens,.


Entre  rêve et  réalité

Mes pas, nonchalants, 

Se  font plus légers


J’oublie, j’oublie…


Qu’il est doux, de se fondre 

Dans ses bras. 


Le vieux pont tout craquelé,

ses jambages profondément 

encrés sur les deux rives, 

tremble sous les assauts du vent léger.


Et j’oublie, j’oublie …


Les vieilles treilles, effondrées

sous le poids d’une glycine foisonnante 

Brillent sous les rayons chaleureux. 


Les abeilles, sont ivres du nectar. 

Les nénuphars ouvrent leurs corolles. 

Nimbées des dernières perles de rosée. 


Et j’oublie, j’oublie.


Dans ses eaux stagnantes se mirent 

Les ombres des arbres immémoriaux. 

Les branches du vieux saule, 

dansent, dansent, embrassées 


Moi, je me berce tout doucement. 


Et j’oublie, j’oublie ... 



Olga Guyot


  


 



 


 

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 11:30

 

Petit homme,

Pleure, petit homme, en regardant la lune.

Pleure mais garde  tes rêves.

Ne les laisse pas s’envoler.


La lune de  tes  secrets sera  la gardienne...


Penché à ta fenêtre, tu cherches à rejouer la même scène.

Elle si blanche  parmi les fleurs a déposé,

devant toi, son dernier pétale.

Son sourire de rose pâle, pour toi petit homme,

une dernière fois.


Tu ne la vois plus, elle s‘ est envolée.

Sur les ailes des papillons, petit homme.

De cette belle journée de juillet,

toute auréolée de soleil, petit homme.

Elle avait de la peine, petit homme,

de te laisser là.


De toutes ses forces, elle a lutté, pour

t’étreindre, encore et encore

Mais son   étoile brillait déjà ailleurs,

Petit  homme.

Et toi, tu la cherches,

Comme un dernier espoir, dans cette nuit.


Tu as peur.


Son sourire pour toi, comme une éternité,

petit homme.

Et toi, comme une libellule, tu as posé,

Ta main  sur la sienne, légère, légère.

Petit homme.


Tu sais que le temps va passer.

Que son sourire, va s’effacer, peu à peu.

Et tu trembles,

petit homme de ne plus le retrouver.

De ne plus la retrouver….

Olga Guyot

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 11:27


Loin de ces yeux,

De sorcière, 

Qui fouillent la moindre faute

Elle s'échappe,

Court, court,

Plus loin encore, 

de cette maison enfumée.


Grise et amère.

Cheveux au vent,

petite sauvageonne, 

Tu fuis.


Enlève ses chaussures,

Et court à perdre haleine 

Vers l'Ecoulée, pays des fées s'il en est.

Refuge de ses songes

 Elle se roule dans l'herbe

Ourlée de rosée.


Prend,

A la terre cette tendre buée. 

Une fleur de luzerne à la bouche 

Sucrée, sous la langue.

Elle s'arrête, le temps

d'une une gorgée d'eau de pluie,

dans les tonneaux.


Tu ne fuis pas non, 

tu entres dans ton rêve. 

Les pieds dans l'eau frissonnante

et glacée,

elle remonte à la source. 


Sable doré brille, 

dans l'ombre des vieux arbres.

Entremêlant leurs branches.

Elle parle alors, 

au  vent, 

murmurant dans les feuilles. 

Au soleil,

 s'ouvrant un chemin vers elle. 


Son rire s'écoule. 

Telle une cascade. 

 l'eau s'égoutte entre ses doigts. 


Et … 


Lentement, sans bruit

Que le murmure du temps 

Qui griffe jour après jour.

Passe, passe. 


Et s'éloignent les fruits  doux- amers 

De l'enfance. 

Il ne reste de ses espoirs 

Qu'une vague flaque ourlée 

De cendres froides. 


Ses rêves éveillés, 

ne dansent plus sur les ailes du vent.

Ils errent.

Aveugles et sourds, 

tels des funambules, 

sans filin.

 

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 11:19
 Nichée au creux de ses bras, elle le regarde.
De ses grands yeux,
si grands, si bleus.
Avec un grand sérieux,
elle le cherche, l observe.
Lui, la regarde,
elle si petite, il la contemple.
Il la respire, l'aspire.
Elle, l'attire, le captive.
Sa menotte se tend en une caresse, timide.
Ils s'apprivoisent, s'apprennent.
Dans ses yeux, à lui tout l'amour du monde.
Sur sa joue, coule une larme.
La petite, étonnée, sourit,
à tout cet amour.
Et lui, attend le jour, où,
un mot, le plus beau, elle lui donnera:
 papi.
 Olga Guyot
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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 10:47

Ma couleur n'a pas de nom.


Au matin, Elle irise,
Claire, riante, bondissante.
Ondine, d'une cascade
Un matin de printemps.

 

Libre, ma couleur n'a pas de nom,
Epanouie, fleurissant et bourgeonnant,
Unique, elle rêve, sous les chauds rayons.

 Riche, elle sème,déborde

Parant tous les fruits de la terre.



Royale, ma couleur n'a pas de nom,
Enivrante, brumeuse et vagabonde,
Filante, quand terre et ciel se confondent.
Elle se pare de  rouges et d'ors.
Rouges, d'un soir d'automne.
Elle s'illumine et pavoise,
Eternelle et chaque jour changeante.

 

 

"Ma couleur n'a pas de nom,
Elle craque, certains matins d'hiver,
Sous les pas des enfants rieurs,
quand gels et neiges l'habille.
Ma couleur n'a pas de nom,
Elle est toutes les couleurs de la vie."

Olga Guyot

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 11:14

La mer étale devant moi ses écumes opalines,
et le ciel devient miroir de ces embruns.

Tombe la nuit ...

Sur ses arabesques lancinantes.
Les vagues, bercent,la nuit des marins,
endormis dans mon ventre rebondi.

Tombe la nuit...

Enfle la rumeur de ses flots.
Je cherche dans le crépuscule naissant.
Navire, cette lumière jaune d'or.

Tombe la nuit ...

Eloigne des récifs, ma proue langoureuse.
Je te vois, lumineuse.
Guide mes pas, dans ces courants contraires.
Vers le port.

Et tombe la nuit ...
 
 
 Olga Guyot

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 11:08


 
Ecoute, écoute le doux murmure du vent
dans les branches qui ploient sous les fleurs,
voici le printemps renaissant, écoute ma voix,
je suis là, près de toi, j'entends.
j'entends tes mots, dans mon sommeil,
je caresse ton visage et je te chéris,
encore et encore.


 
Ne pleure plus toi que je sens perdue,
je dors en toi, maman,
comme au premier jour
Et je t'aime.
Pour toujours.
Ne vois-tu pas?


 
Les belles perles de rosée,
sur les boutons si jolis ???


 
C'est mon sourire pour toi,
Je suis là à chaque instant...
J'ouvre les bras et t'enlace,
mon souffle,
est le parfum de ces mille et une fleurs
qui ondoient dans le bleu cristallin de ce printemps.


 
                                    Je ne suis plus là, mais si présente...
                                               Je t'aime et à jamais.
 
 
 
Olga Guyot

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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 13:56

"Murs,tristes fugitifs,

comme une vie fauchée,

ses impacts, rouges sang,

Tracent ses sillons,

 dans l'éternité des martyres."

 

"Comme une autre vie,

il prend ses racines dans la terre,

se nourrit d'elle,

même si abandonné par les hommes,

il en ressent quelques peines,

la terre elle, ne l'oublie pas,

veille sur lui, l'enroule,

l'entoure de sa verdure, en une lente osmose."

 

"Que sont les aléas d'une vie,

qui ne tournent sans fin,

ces murs de toute éternité,

suivent ces instants,

ces morceaux de vie,

qui s'aiment, se déchirent,

et chavirent dans le néant."

 

"Une fêlure, une fêlure qui s'ouvre,

comme une fleur, sur un monde, qui ne voit rien,

une attente imperceptible, un frisson,

dans cette réalité qui ne sait que prendre."

 

"dans cette rue déserte,

où nul ne passe,

subsiste, ce mur craquelé,

sous les assauts du soleil,

de la pluie, du vent, résiste

et attend, attend. Attend le réveil de sa rue.

silence, tout n'est que silence."

 

"Une plaie ouverte,

qui pleure sa solitude,

l'unes après l'autres, ses plaies s'ouvrent,

unes à unes, telles des pétales.

Un appel dans la nuit qui pâlit,

solitudes après solitudes,

où sont les jours heureux."

 

 

Olga Guyot

 

 

 

 

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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 10:44

A l'aube d'un jour qui tremblait encore

sous les asseaux de la nuit.

Elle marchait, marchait.

Elle n'avait pas dormi,

Tout son être regardait plus  loin,

penché sur le fil rompu.


Oublier cette solitude si pesante

Qui la laissait pleurant doucement

dans ce lit de  tristesse...

 

Elle a fait un feu de toutes ses peurs,

Y a brûlé tout ce qui faisait sa vie,

et, elle arpente les rues de cette ville

qu'elle ne voit plus.

elle fume une énième cigarette

un goût amer dans la bouche,

Et, elle va s'asseoir là, sur le même banc.


Elle attend.


Le briquet claque, une étincelle,

et, elle attend pour la dernière fois. 

Entendre ces mains qui caressent tendrement.

Et, les pleurs de l'archet sur le violon.

Cette langoureuse plainte, cette musique,

elle la reçoit, elle est cette pluie d'étoiles.

Et, elle s'envole telle une brindille.

Qui aurait enflammé le firmament.

Et, ses mains jouent, tourbillonnent.

Sur tous les arpèges.

Elle les imaginent...

 

Le  violon s'est tu.

Adieu !

 

 

 

Olga Guyot

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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 09:44

Petite fille sous la lune.

Jolie petite fille sous la lune,
je regarde ton sommeil.

Un sourire léger, fleurit.
Tandis que sur  ta lèvre, sourd 
une dernière goutte de lait.

Jolie petite fille sous la lune ...

Tendre et serein, ce sourire nait,
De je ne sais quel souvenir.
Tes boucles d’or chaud,
auréolent ton visage d’églantine sauvage.

Jolie petite fille sous la lune,
tu déroules tes pétales, telle
une source ondoyante,
Sous ses premiers  soleils.

Jolie petite fille sous la lune,

Je te bois et m’enivre, de tes parfums.
Tout doucement ta main lâche la mienne ...
Tu me tenais si serrée,  tout contre toi.
Me voilà sortie de ton monde.

Errante maintenant, sans ton regard.

Olga Guyot

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