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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 09:09

                           sousbois

 

La valse  d'automne huile sur toile de lin

Je fais dans le petit point, excusez du peu, cette méthode de travail, vient du mouvement pointilliste du début du XXè siècle, j'y ai mis un peu de mon petit grain de sel,  et j'ai trouvé au fil du temps ma "patte".

 

 

 

Miroitent les feuilles sous le soleil,

vibrent les couleurs sous ses rayons.

Unes à unes, tombent et dentellent,

sous mes pas,

un chaud tapis d'or.

l'air vibre des arômes musqués.

Le rossignol, au plus haut des cimes,

lance ses dernières trilles, 

comme un rappel de cet été,

presque oublié.

Olga Guyot

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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 20:06

Elle avait jeté une bouteille à la mer.

La mer immense,

comme une corde tendue au-dessus du vide

La mer immense,

de ses vagues, lui avait renvoyé

des rêves tendresse, 

des rêves compréhension,

des rêves d'infini ...

Donner, donner, sans retour ...

La mer immense,

a ouvert ses bras, 

tourbillonant, calfeutrant, enlaçant.

La mer immense a su de sa chaleur

fissurer l'armure. 

S'y est engouffrée telle une déferlante

nivelant les doutes et les peurs

faisant de demain un jour de fête. 

Olga Guyot

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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 11:30

Une plainte dans la nuit noire. 

Qu'est devenue l'humanité, 

si un seul homme peut détruire. 

 

Animal à l'haleine fétide, 

qui vomit ses mensonges. 

Bouche de miel, 

Pour mieux encore te salir, 

l'homme, cet homme, 

plus bas que terre, te réduit.

 

Regarde-le fier de son apparence, 

mais vide à l'intérieur.

Miettes après miettes

Te fait manger dans sa main. 

Pour mieux t'enfoncer dans la fange. 

Car il y est, lui, l'infâme charogne. 

 

N'osant te regarder de face. 

Il ne sait le faire. 

Son âme noire parfaite 

se nourrit de ta détresse.

Toujours plus loin enfonce

sa dague empoisonnée

aux creux de tes chairs.

 

Bête immonde.

 

Pourtant tu te dis beau.

Alors que tu n'es que ça, 

Une parodie d'ange déchu. 

Animal ne te siérait pas, 

tout ce que tu touches, 

tu le salis,

d'une jouissance malsaine 

qui te comble. 

 

Trahison de l'âme enfant. 

Je hurle de rage. 

Sens ton œuvre, sens la haine 

qui se déchaîne. 

Comme, une vague à l'assau

de l'impossible.

De mes  mains, te déchirer, 

comme une page, noire. 

Je hurle de rage, 

impuissante à te détruire. 

Puisque tu es tout de même 

homme.

 

Olga Guyot

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 17:48

Il

Bonjour tout le monde !!!

Voilà, je me suis un peu amusée,

qui peut me dire la particularité de ce poème ???

Pas difficile.

 

 

 

Quand son chant prit son vol,

dans la nuit,

divin, si pur,

il vint nous ravir nos sanglots. 

 

Il monta si haut,

qu'il fit un pont d'or parfait.

Jamais, chant partit si loin.

 

Si haut.

 

qu'il portait nos voix à l'infini ...

Dans un paradis, où tout parait anobli.

Il part, toujours plus loin, son chant.

Il rit.

Aux monts, aux lointains pays qu'il parcourt. 

Sans fin.

 

Il a pour nom : 

Amour 

 

Olga Guyot

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 09:13

Et tombent les manes du  ciel, 

pluie caressante,

tombent sur la terre aride, assassinée...

Qui crève dérisoire.

Tout n'est plus que ruines, assombries.

 

Ton sein, terre, 

ne donne plus ses verts paturages.

A perte de vue, désolation sans nom.

Et le ciel pleure, comme pour laver,

ce sol déchiré.

 

Terre d'asile, terre de promesses,

tu n'es plus rien,

blessée au-delà  de tout,

tu cherches encore ton espoir

Tu caches tout au fond de toi tes rivières ensoleillées,

qui ne demandent que la vie.

Cherchent la douceur de nouveaux lendemains...

 

PLeure, pleure, laisse couler, 

saignent, saignent, tes veines ouvertes,

personne ne le voit,

sous ce ciel plombé. 

Demain, demain, pour qui ?

Oubliée depuis tout ce temps,

tu cherches  comment renaître,

renaître, mais qui te le demande ?

 

Arrachés les souvenirs heureux, balayés,

par les vents austères...

Plus rien ne vit, hors la mort qui rode ...


Pourquoi la mort ?

La vie, plutôt...

Qui cachée, celée, 

tout au creux de ton ventre,

sème les nouvelles graines de l'espoir.

 

comme lavées par ces pluies diluviennes

germent les semences enfouies.

Refleurissent les tapis verdoyants, 

sous l'ondée bienfaisante.

 

 

 

Olga Guyot

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 14:00

 

 

 

 

Une fois seulement, une fois. 

Juste baisser les bras une seconde.

Et s’endormir, le temps de rien, 

le temps de tout. 

 

Et se réveiller.

 

Neufs ...

 

Sans peine ni douleur.

 

Neufs ... 

Comme au premier jour. 

Ne  plus savoir, que le monde tourne.

 

A l’envers. 

 

Que des fous au nom de rien, 

au nom de tout, 

Ordonnent la mort,

dressent des murs de laideur.

 

Tentacules de haine labourant la terre.

 

 

Perdue.

 

Ne sommes-nous plus que des avaleurs de boniments ? 

les couleuvres en rient. 

Et louvoient en toute quiétude. 

Les armes du verbe haut et fort, 

 

 

Muselées. 

 

 

Rongées par des rats, 

en toute légitimité.

Au nom de qui, au nom de quoi ? 

Et pleuvent les larmes de la terre. 

 

Sillonnant les ravines

de l’incompréhension. 

 

 

Babel, te voilà ...

 

Dans toute ta splendeur ...

 

Olga Guyot

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 18:18

 

hiver

Huile sur toile : Hiver

 

 

La  tenaille dans la tête broie, lamine. 

Jusqu'à ce qu'il n'y est plus aucun bruit. 

Tremble, tremble. 

 

Mais ne pleure pas, non. 

 

Noir, noir, le trou. 

 

Reniée. 

 

Bien se cacher, ne plus montrer. 

L'armure fissurée c'est refermée, 

Plus épaisse qu'un mur.

 

Elle s'ouvrait, oublieuse. 

Des mots cruels. 

 

Reniée. 

 

Oublieuse de ces coups à  l'âme 

Qui détruisent l'innocence. 

Oublieuse, oublieuse ...

 

De l'indifférence.

 

Et la pince qui ronge

 

Reniée

 

Impuissante, elle regarde. 

Ses racines coupées. 

Coule, coule la sève. 

 

Exsangue d'amour. 

Impuissante, à revenir. 

 

Reniée 

 

que ce désert avide l'emporte, 

que donner d'autre ? 

 

Reniée

Ne plus rien ressentir, 

Oui, rien. Oubli...

Elle n'a plus ni passé, ni présent, ni futur

 

Reniée………………… 

 

La petite fille bien cachée 

 tout au fond, n'est plus.

 

 


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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 10:58

 

meditations.jpg

 

 

Là, sans y être, perdue.

Perdue, dans cet écrin de verdure.

Comme en suspens,.

 

Entre  rêve et  réalité

Mes pas, nonchalants, 

Se  font plus légers

 

J’oublie, j’oublie…

 

Qu’il est doux, de se fondre 

Dans ses bras. 

 

Le vieux pont tout craquelé,

ses jambages profondément 

encrés sur les deux rives, 

tremble sous les assauts du vent léger.

 

Et j’oublie, j’oublie …

 

Les vieilles treilles, effondrées

sous le poids d’une glycine foisonnante 

Brillent sous les rayons chaleureux. 

 

Les abeilles, sont ivres du nectar. 

Les nénuphars ouvrent leurs corolles. 

Nimbées des dernières perles de rosée. 

 

Et j’oublie, j’oublie.

 

Dans ses eaux stagnantes se mirent 

Les ombres des arbres immémoriaux. 

Les branches du vieux saule, 

dansent, dansent, embrassées 

 

Moi, je me berce tout doucement. 

 

Et j’oublie, j’oublie ... 

 

 

Olga Guyot

 

 

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 12:47

Belle endormie...

 

 

Elle s'est endormie, lascive,

dans les bras de l'arc- en -ciel.

Rose dorée, en son milieu

Gardienne de tendres délices.

 

Belle endormie, 

 

caresssant de ses longs cheveux,

les couleurs du  temps.

Tour à tour, timide et enjoleuse.

Libre prétresse dans son immensité.

 

Belle endormie,

aux rondeurs exquises

dans son  rêve d'Eden.

S'étire telle une chatte.

 

Belle endormie

 

d'une caresse, volutes soyeuses,

rêves en chimériques,

ses lèvres s'entrouvrent,

et dans un tendre sourire,

attend Adam...

 

 

Olga Guyot.

 

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 10:33

 

Nous étions partis mon mari et moi voici deux ans, du côté de ce beau marais Poitevin, nous avons fait un tour en barque, promenade magique, cette sérénité, ce calme venant des profondeurs de la terre, j'en ai ressenti toutes les essences.

Bien sûr, nous sommes passés devant la fameuse "maison aux volets bleus".

Je l'ai prise en photo et voici le résultat, bien tardif, mais il est là!!!

 

 

                                            bordsdemarais

Huile sur toile

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